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Vaincre la fatigue


La fatigue est une des plaintes les plus fréquemment rencontrées en matière de santé. Plus de la moitié de la population en souffre de manière persistante ou itérative. La fatigue – ou asthénie - constitue une sensation désagréable qui se traduit par un manque d’énergie, une difficulté à réaliser des efforts physiques et/ou intellectuels et une perte d’entrain. Souvent, réactionnelle à un surmenage ou à un stress, elle peut cependant cacher une pathologie plus lourde qu’il est important de repérer et de traiter.


Un trouble aux multiples conséquences

Une fatigue - surtout si elle est intense - peut générer de nombreux symptômes : des coups de pompes, des chutes de la tension artérielle, une baisse de la vue et de l’audition, une diminution de la force musculaire, des maladresses, des malaises vagaux, des désordres de l’appétit, des sueurs profuses, des vertiges, de la frilosité, de l’irritabilité, des troubles de la mémoire et de la concentration, des pertes de la libido, des somnolences, des difficultés à comprendre

clairement les situations et à prendre des décisions... ce qui entraine des conséquences néfastes sur la vie professionnelle, personnelle et sociale des individus.

À un stade de plus, la fatigue favorise les infections (baisse immunitaire), les dérèglements hormonaux, les maux de tête, les douleurs et à la longue des maladies comme le diabète, la maladie d’Alzheimer, les maladies

cardiovasculaires, etc.


La fatigue banale ou réactionnelle

La fatigue est un sujet de préoccupation fréquent dans notre société où nous devons aller vite et être toujours au sommet de notre forme pour demeurer efficients. Cependant, les capacités de notre organisme à subir ces contraintes présentent des limites.

Nous avons tous été confrontés à des épisodes de fatigue à la suite par exemple d’un surmenage, de nuits écourtées, d’une période de stress, d’une maladie (convalescence), d’un décalage horaire (jet-lag), etc.

Ce type de fatigue bien que banale voire logique ne doit pas pour autant être négligée. Notre corps indique qu’il est temps de ralentir avant l’épuisement ou le burn-out.

Il faut lever le pied pour permettre à notre organisme et à notre esprit de récupérer.

Pour cela, un changement de rythme s’impose avec des temps de sommeil suffisants, des périodes de repos et de calme dans la journée et des activités de loisir. Il convient également de stimuler de décrassage de l’organisme avec une alimentation saine de type méditerranéenne (riche en fruits et légumes), une bonne hydratation, sans oublier une activité physique quotidienne qui apportera une oxygénation profitable aux cellules.

Quelques remèdes naturels aident à accélérer cette phase de récupération notamment le magnésium et la vitamine C (acérola), mais aussi le zinc pour la régénération cellulaire, le chardon-marie ou la spiruline pour le nettoyage de l’organisme, le ginseng (panaxginseng), le maïtaké, l’éleuthérocoque ou la gelée royale pour sa reconstitution. Il faudra

aussi penser aux déficits en fer (surtout chez les femmes) et en vitamine D3.


La fatigue de la dépression

Une fatigue persistante retentit sur l’esprit et porte à la déprime ; Inversement, la dépression s’accompagne toujours de fatigue...

Aussi n’est-il pas toujours aisé de différencier les deux situations. Cette distinction est pourtant indispensable afin d’orienter la prise en charge vers des thérapies adaptées.

Certaines situations favorisent les états dépressifs comme l’âge, la grossesse, le post-partum, les harcèlements (en rapport avec le sexe ou le travail), la solitude, la perte d’un proche ou un événement traumatisant (inceste, viol, agression...), etc. sans oublier la dépression hivernale liée au manque de luminosité. Quoi qu’il en soit, cette pathologie peut toucher tous les âges de la vie avec une préférence pour les femmes.

La dépression présente souvent des symptômes caractéristiques pouvant orienter le diagnostic comme une tristesse permanente, un sentiment de culpabilité ou d’inutilité, une anxiété, des insomnies, des troubles de l’appétit ou des pensées suicidaires.

Mais au moindre doute, une consultation médicale s’impose.


La fatigue des maladies

Si la dépression est éliminée, une fatigue persistante depuis plus de 15 jours (malgré un repos et un mode de vie sain) doit faire suspecter une maladie sous-jacente. Des symptômes associés peuvent orienter le diagnostic comme une toux rebelle, des saignements, des lésions cutanées, des maux de ventre, etc. Cependant, pour certaines pathologies comme l’hépatite virale et la mononucléose infectieuse, la fatigue est le premier symptôme présenté.

De nombreuses pathologies peuvent être cause de fatigue : anémie, désordres hormonaux, diabète de type 2, maladies auto-immunes, cancers, infections, insuffisance rénale, maladies neuro-dégénératives, etc.

Un bilan médical complet s’impose pour en effectuer le diagnostic en commençant par une prise de sang, un examen des urines, une radiographie pulmonaire, etc. La présence d’autres troubles permet d’orienter les recherches.


Le syndrome de fatigue chronique

Un syndrome de fatigue chronique (SFC) sera évoqué en cas de fatigue persistante depuis plus de 6 mois, alors que toutes les autres pathologies ont été éliminées. Il s’agit donc d’un diagnostic d’élimination parce qu’aucun examen médical ne permet de l’affirmer. C’est pourquoi, la mise en évidence d’un SFC est si difficile à établir. Or, selon les sources, ce syndrome toucherait entre 0,5 et 3 % de la population ce qui est loin d’être négligeable.

La cause de la SFC demeure floue, bien que la piste infectieuse semble la plus probante et concernerait au moins 75 % des cas. Les germes responsables seraient surtout l’Epstein Barr Virus (EBV), l’herpès virus, les virus des hépatites virales, la Covid-19, etc. Mais d’autres hypothèses sont avancées comme des origines génétiques, auto-immunes, neurologiques...

En cas de SFC, quelques symptômes peuvent être concomitants à la fatigue intense et en faciliter le diagnostic comme une irritation de la gorge, des maux de têtes, des ganglions douloureux au niveau de la gorge, des douleurs articulaires et musculaires...

Le traitement conventionnel de la SFC est long et difficile. Il consiste en des médicaments symptomatiques, de l’exercice physique et une thérapie cognitive et comportementale.

Mais comme pour toutes les situations de fatigue, les médecines naturelles ont donné des résultats intéressants sur beaucoup de malades atteints de SFC à l’aide de plantes, de micronutrition, de détoxication, d’équilibre de la flore intestinale, de micro-immu-nothérapie, de soins énergétiques, etc. Il semble donc judicieux de les utiliser en compléments des traitements conventionnels.


Un bilan de vie

Quelle qu’en soit la cause, la fatigue est une réaction saine de l’organisme pour lui permettre de se soigner et/ou de récupérer.

Il convient de la soutenir avec un mode de vie équilibré et la prise de remèdes conventionnels et naturels. Cette période de mise au repos est propice à l’introspection et à faire le point sur sa vie. Peut-être est-ce là qu’il faut chercher la cause profonde de sa survenue ? La fatigue serait-elle un appel de l’être... un appel à changer ?




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