L’Ashwagandha (Withania somnifera) est une plante « adaptogène » qui améliore l’adaptabilité de l’organisme lorsqu’il soumis à des agressions. Résistance au stress, meilleure mémoire et concentration, niveau d’énergie et de libido sont là quelques-uns des bénéfi ces de l’ashwagandha. Sa racine est particulièrement indiquée en occident où nos modes de vie sont sédentaires et stressant.
Des adaptogènes qui renforcent
C’est le chercheur russe Dr. Nicolai Lazerev qui a proposé le terme « adaptogène » pour des plantes tonifi antes telles que l’Ashwagandha, la Rhodiola, la Maca, le Ginseng et l’Éleuthérocoque car elles « augmentent la résistance aux stimuli chimiques, physiques et biologiques ». Le rythme élevé de nos vies trépidantes, l’exigence généralisée de performance (travail, sport, études …), notre surexposition à des informations anxiogènes (covid, Ukraine, hausse des prix, climat …) sont potentiellement autant de sources de stress impactant directement nos états mentaux et notre énergie vitale. Les plantes adaptogènes peuvent nous aider à réduire le flux de pensées ruminantes tout en prodiguant énergie et positivité.
Moins de stress, d’anxiété et de dépression
Ingrédient phare de la médecine ayurvédique, l’ashwaghanda possède un effet régulateur lors de stress conduisant à un taux de cortisol élevé ou à une sécrétion accrue d’adrénaline (1). En outre, les withanolides (2) de cette racine agissent sur les récepteurs GABA, principal neurotransmetteur inhibiteur du cerveau, avec pour conséquence un effet positif sur le stress, l’anxiété ou encore la dépression (3). Cela suggère que l’ashwaghanda aide à prévenir un burn-out.
Meilleure mémoire et concentration
L’Ashwagandha a également un effet bénéfique sur les performances cognitives. En raison de son effet antioxydant, il a un effet protecteur des cellules nerveuses. En outre, il veille à ce qu’une plus grande partie de l’acétylcholine, neurotransmetteur important pour le fonctionnement cérébral, soit disponible dans le cerveau. Le cerveau est moins distrait par les stimuli extérieurs; de récentes études démontrent que l’Ashwagandha améliore mémoire et concentration (4).
Moins de fatigue, de meilleures performances
Si le corps utilise moins d’énergie pour produire les réactions typiques du stress (agitation, palpitations, hypertension artérielle), il dispose alors de plus d’énergie pour améliorer son fonctionnement et ses performances. En conséquence, grâce à l’apaisement qu’il procure, l’Ashwagandha nous permet de disposer de plus de ressources énergétiques. Mais cela va plus loin car l’Ashwagandha d’une part augmente la disponibilité de la phosphocréatine, mobilisée lors d’exercices intenses, et d’autre part permet un niveau plus élevé d’hémoglobine, favorable à une meilleure absorption d’oxygène ; enfin il réduit l’effet de dégradation musculaire lié à un niveau élevé de cortisol tout en augmentant le niveau de testostérone. La combinaison de ces multiples facteurs conduit à notre renforcement musculaire : meilleure endurance, augmentation de la puissance et de la masse musculaire, meilleure récupération, réduction du pourcentage de graisse.
Un meilleur fonctionnement sexuel
L’effet du stress sur la fertilité masculine est avéré (5) or la consommation d’ashwagandha peut entraîner une augmentation du volume de spermatozoïdes, de leur nombre et mobilité, ainsi que du taux de testostérone (6). L’ashwagandha peut également améliorer le fonctionnement sexuel chez les femmes en bonne santé (7).
D’autres indications utiles
Il a également été démontré que la racine d’Ashwagandha:
entraîne chez les adultes en situations de stress et de surpoids, une réduction très marquée des envies de nourriture;
entraîne une augmentation des hormones thyroïdiennes T3 et T4.
La Qualité
Veillez à choisir un extrait de la racine et non de la plante entière. Cet extrait doit également être standardisé pour contenir suffisamment de withanolides. Une qualité biologique est une valeur ajoutée absolue. La supplémentation alimentaire mérite de s’inscrire dans une approche médicale globale, il nous parait donc raisonnable et indiqué d’en informer son médecin traitant.
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