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"J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé."

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Se libérer du passé pour vivre mieux dans le présent


La thérapie par la régression dans les vies antérieures est née aux États-Unis, il y a une quarantaine d’années. Tout a commencé avec des régressions dites « spontanées » qui ont eu lieu lors de séances d’hypnothérapies ordinaires. Plusieurs hypnothérapeutes se sont alors intéressés au sujet, multipliant les expériences. Ils ont développé une expertise et un art de faire pour favoriser l’impact thérapeutique, donnant lieu à une spécialisation. L’idée principale est de remonter à la cause d’une difficulté et tant mieux si elle se trouve dans une autre vie, afin de la dénouer pour bénéficier de tous les effets possibles dans la vie actuelle. Aujourd’hui, la thérapie en hypnose de régression dans les vies antérieures est très courante outre atlantique, en Angleterre et en Inde, elle se nomme karma thérapie.


De l’hypothèse des vies antérieures à la thérapie

Quand on a déjà à faire avec les problèmes d’aujourd’hui, on peut se demander pourquoi on irait s’encombrer d’une vie supplémentaire ! Et si ce passé, cette vie antérieure contenait toute la problématique d’aujourd’hui et donc potentiellement toutes les solutions ? Pour de nombreuses raisons d’ordre psychologique, il est plus facile, moins douloureux et tout aussi efficace de se libérer des évènements traumatiques d’une autre vie, que d’aborder ceux de sa propre biographie.


Selon nos croyances, nous pouvons considérer les récits comme véridiques, ou inventés. Les consultants traversent des émotions si intenses et donnent tant de détails, qu'on peut avoir l’impression d’assister à des témoignages d’un autre temps. Nous pouvons aussi penser, qu’il s’agit d’une transposition, d’un déplacement savamment orchestré par notre inconscient. Mais quel cadeau, alors ! La psychothérapie n’a de cesse de vouloir extraire des informations de l’inconscient, et dans cet exercice, l’inconscient répond à toutes les demandes. Il ne s’agit en rien d’établir la preuve de quoi que ce soit. N’oublions pas, que selon la science d’aujourd’hui, l’homme n’a pas d’âme donc, aucune mémoire ne peut perdurer après la mort.

L’intérêt du processus réside dans son efficacité thérapeutique en regard du problème à traiter. Et l’expérience en elle-même est aussi porteuse de nombreux méta bénéfices, que nous évoquerons tout à l’heure.


Le déroulé des séances

Au début de chaque séance, nous posons une intention. Nous avons cerné une problématique, un point d’amélioration, et nous posons l’intention de résoudre une difficulté précise. Pendant la mise en hypnose, c’est l’hypno praticien qui parle et induit l’état hypnotique. J’aime emmener mes consultants tout d’abord dans un lieu de sécurité, un espace confidentiel sur mesure, pour demander à leur « moi supérieur, la partie intelligence et sage de leur esprit » de nous guider dans le voyage qui va les aider le mieux. Je pose aussi une intention de protection, car je suis sensible à la dimension énergétique du processus. Quand l’état d’hypnose est avéré, je suggère la régression en utilisant des métaphores. Les métaphores sont des images, des pensées évocatrices, des suggestions : une pendule dont les aiguilles tournent dans l’autre sens, un calendrier dont les pages s’envolent, une machine à remonter le temps… Ou par une demande simple et directe. La régression en elle-même ne présente aucune difficulté. Le consultant va donc arriver en imagination, dans un autre espace-temps qu’il va aborder progressivement. Pour l’aider, je pose des questions simples et concrètes. – Fait-il jour ? Fait-il nuit ? Peux-tu voir tes pieds ? Comment sont-ils ?


Au début, le consultant sera peut-être dans une sorte de brouillard, aux impressions floues, mais chaque question va faire émerger des réponses, jusqu’à ce qu’un paysage apparaisse. Nous aurons donc, un premier lieu, peut-être une activité, un sentiment. Comme dans une scène d’exposition, elle peut être chargée émotionnellement ou relativement neutre. Elle permet d’identifier et d’obtenir le nom de la personne de l’époque. À partir de cette première scène, nous allons nous déplacer dans la vie antérieure. Aller un peu avant, un peu après, au moment le plus important, le plus joyeux… au moment de la mort, aussi. Cette circulation permet de faire connaissance, pour percevoir ce qui anime la personne de l’époque lointaine. Quelles sont ses émotions, son état d’esprit, son message, ses problématiques, ses enjeux ? Cela me donne à réfléchir à ma vie actuelle, qu’elle serait la scène d’exposition – si, dans une vie future, je régressais dans ma vie d’aujourd’hui ? Quels seraient les moments clé ? Les plus forts, les plus marquants ?


« Le passé insatisfait enserre le présent de ses griffes » Svami Prajnanpad.

Nous allons vite cerner les points cruciaux, les événements où l’émotion est la plus marquée. Le piège serait d’interpréter, de réagir, d’apporter une solution toute faite. Non, nous allons vérifier auprès du principal intéressé ce qu’il souhaite, ce qu’il aurait souhaité, ce qui n’a pas été accepté. Et nous allons inviter la personne de l’époque à construire une nouvelle solution. Une resolution (dans le sens de nouvelle solution) qui ne laissera pas les mêmes traces. En un mot, nous allons chercher à satisfaire le passé.


Une femme qui ne peut pas avoir d’enfant, consulte. Elle se retrouve dans une vie de labeur, où elle accouche d’une grande quantité d’enfants.

C’est une vie misérable affectivement et maté riellement. À son dernier soupir - elle meure en couches – elle se dit : « Plus jamais ça, plus jamais d’enfants ! » Ces dernières pensées font office d’un serment sans appel. Il y a une idée assez répandue, comme quoi, prendre connaissance des vies antérieures suffirait à s’en libérer. Je ne le crois pas - sauf exception et par un processus spécifique. Je ne crois pas que la connaissance du « pourquoi je souffre », vienne guérir la souffrance, elle peut au contraire la justifier.


Nous invitons la personne de l’époque à se rendre dans un espace spirituel, afin de prendre du recul sur sa vie passée, et nous lui demanderons ce qu’elle aurait voulu satisfaire pour que cela se passe mieux pour elle. Peut-être a-t-elle eu de bons moments et veut à nouveau les goûter ?

Peut-être veut-elle revenir en arrière et prendre une autre décision ? Nous lui proposons d’accéder à une compréhension supérieure et de rescénariser sa vie en conséquence. Cette histoire est très apprenante, elle nous montre que nos dernières pensées influent sans doute sur nos réincarnations futures. Il en est de même dans la vie ordinaire, nous tirons des conclusions, en interprétant ce qui nous arrive. Ce ne sont pas les événements en eux-mêmes qui nous affligent, mais ce que nous en avons déduit, compris, généralisé. C’est la non-acceptation qui vient bloquer le flux continu de la vie. Le travail thérapeutique va consister à satisfaire le passé. Des fois il ne s’agit que d’une toute petite modulation, qui fait toute la différence. Satisfait, il est alors accepté, il se dissout, ne pèse plus comme un fardeau et nous laisse en paix. Comme les émotions peuvent être intenses, il est important de bénéficier d’un accompagnement sur mesure et d’un hypno-praticien compétent.


Si nous sommes en accord avec notre passé, nous pouvons le laisser s’en aller, et vivre mieux dans le présent.

Au cours de la séance, la personnalité de l’époque va retourner dans son enfance, construire une relation plus satisfaisante avec sa mère et sa grande sœur (qui lui donnera des recommandations sur la contraception de l’époque !). Les relations restaurées de l’enfance lui permettront d’avoir une vie affective plus satisfaisante. Elle mourra plus tranquille, avec une meilleure estime d’elle-même et sachant que son fils aîné prendra en charge les plus petits. La re-scénarisation est une re-solution parmi de nombreuses autres qui ont été élaborées ces quarante dernières années.

Elle fonctionne et nous savons maintenant - grâce au progrès des neurosciences - que les visualisations en hypnose actionnent les mêmes circuits neuronaux que les expériences réellement vécues.


Les méta bénéfices

Au-delà de l’impact de la thérapie et des transformations dans la vie actuelle, on peut noter d’autres bénéfices. Vivre plusieurs morts, par exemple, à l’occasion de régressions successives, peut constituer une sorte d’entraînement pour envisager sereinement cette épreuve qui nous attend tous. Avoir été autre, fort, faible, homme, femme, enfant, de toute couleur, de toute ethnie, dans tout contexte et situation, est susceptible d’élargit notre cœur à l’humanité entière.

Nous pouvons nous interroger sur les rôles que nous jouons aujourd’hui et réajuster certaines de nos postures, ou encore revoir nos priorités.

Passer d’une émotion à une autre en quelques secondes, en changeant d’époque, de lieu et de contexte, nous montre une capacité que nous ne savons que peu utiliser dans la vie ordinaire. Cette dextérité que nous expérimentons, constitue un apprentissage aux multiples bénéfices.


Enfin, les voyages dans les vies antérieures et dans des espaces spirituels associés peuvent nous donner des clés essentielles sur notre nature profonde. C’est dans ce sens que j’ai écrit des voyages à se donner soi-même. Dans celui dédié à l’exploration des vies antérieures, il s’agit d’aller chercher un talent, un don, une facilité, que nous voulons réveiller ou renforcer dans notre vie d’aujourd’hui. A vous de jouer, à ce jeu très sérieux !






 


Hypno-praticienne et formatrice spécialiste des régressions dans les vies antérieures et auteur de l’ouvrage L’hypnose spirituelle, 7 voyages essentiels aux éditions Le lotus et l’Éléphant.

www.hypnotherapie-angers.com

Catherine est aussi l’animatrice de l’émission Les virtuoses de l’hypnose sur www.abctalktv.fr

Dans son roman, Juste après mon dernier souffle, paru chez Favre et en poche chez Leduc-s, elle met en scène de multiples régressions dans les vies antérieures.


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