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Ancre 1

"J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé."

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Le Cosmos est au travail



Ton père est mort. Il y a peu. Une étape inédite dans l’Existence. La vie continue. Tu te rends à un rendezvous professionnel. Tu es arrêté à un feu rouge. Sur ton scooter. Dans la grande ville. Il fait beau.


Soudain, le ciel s’éclaire d’une façon singulière. Tu n’as jamais vu une telle lumière. Le ciel te semble diffuser des milliards, une infinitude, de rayons d’Amour. Les bâtiments eux aussi regorgent de cette puissance solaire et protectrice. Tu en vacilles. Ce que tu ressens est inouï. Tout, autour de toi, rayonne d’une force que tu n’as jamais ressentie auparavant. Les hommes et les femmes qui passent devant tes yeux sont bien réels, oui, bien physiques, oui, mais ce sont des êtres nouveaux, des êtres placés là pour t’entourer, t’envoyer des messages, te rencontrer. C’est très fort. La sensation dure quelques secondes. Tellement extrême qu’elle te fait peur. Tu n’oses en parler à personne.


C’est une peur que tu ressens. Devant l’immensitédu Cosmos et devant cette force présente, disponible, enveloppante. Tu ne sais rien, tu n’imposes rien. Juste, tu observes, tu découvres. Tu laisses venir à toi tes intuitions.


Des peintres ont représenté ce que tu ressens. Ce sont des toiles où une lumière -appelons-la « divine »- inonde le monde et les êtres. Tu tentes de redire ce que tu as ressenti avec d’autres mots pour être certain de bien tout expliquer. Alors voilà : « C’est comme si toute la lumière de l’Univers était là pour toi, porteuse d’un Amour immense, extraordinaire, l’Amour de ton père autour de toi. Partout autour de toi. Au-dessus de toi. En dessous de toi. A gauche de toi. A droite de toi. Partout. Et infiniment. »


Tu n’oublieras jamais ce ressenti. Tu n’oublieras jamais ce carrefour de ta ville, cet instant, cette sensation. Jamais.


Le Cosmos est au travail.


C’est vertigineux.


Tu arrives à ton rendez-vous. Tu rencontres des hommes et des femmes. D’emblée, vos yeux se croisent et s’échangent des phrases merveilleuses.


Tu éprouves des difficultés à en décrire la puissance.


Des personnes sont placées sur ton chemin pour une mission dont tu ne comprends pas encore le sens. Alors, tu poses des hypothèses.


Tu reconnais en ces êtres la possibilité de constituer une force d’Amour. Ce sont de grands mots. N’empêche.


Tu tâtonnes, tu expérimentes, tu cherches. Il y a l’Ancien Monde. Celui qui construit des horreurs parmi les plus indicibles. Il y aurait un Nouveau Monde. Celui de la recherche de bienveillance, d’Amour, de solidarité. Un Nouveau Monde où la Lumière grignote l’Ombre. Un Nouveau Monde qui offre la caresse à la place de la gifle. Un Nouveau Monde qui place l’accueil à la place du rejet.


Le Cosmos est au travail.


Des hommes et des femmes te sont présentés. Tu leur parles avec tes yeux, avec ton coeur. Avec ton âme. Tout de suite. Sans perdre une seconde. Comme s’il y avait une urgence à se relier.


Ces hommes et ces femmes reconnaissent en toi ce que tu reconnais en eux. Vous en parlez. « Je ne comprends pas ce qui se passe, depuis plusieurs mois, j’ai l’impression que le Cosmos m’envoie des signes, que l’Univers place sur ma route des êtres qui pensent comme moi. Des êtres qui ont envie de réaliser quelque chose de chouette pour élever encore plus haut l’âme de l’Humanité… » Et quelqu’un d’ajouter : « Comme si nous étions sollicités pour construire une force de bienveillance, de tolérance et de beauté. » Une troisième personne de dire « Un Nouveau Monde… »


Par une belle synchronicité, ton rendez-vous d’aujourd’hui a lieu dans un endroit merveilleux, un appartement aux immenses vitres donnant sur les toits de ta ville. L’horizon est large. 360°. Respiration. Ici, l’air est très pur.


L’Ancien Monde, c’est le monde du « beaucoup pour moi » et du « moins possible pour l’autre ». L’Ancien Monde, c’est le monde des conflits pour un jardin traversé, une tache d’humidité chez le voisin, une parole maladroite. L’Ancien Monde, c’est le monde des process où « le plus petit » est l’esclave du « plus fort ».


Des gens œuvrent à construire un Autre Monde. Tu en rencontres partout. De plus en plus. Comme si le Cosmos t’envoyait signe sur signe, message sur message, rencontre sur rencontre.


Ces hommes et ces femmes cultivent des jardins potagers, apprennent les plantes comestibles, entreprennent des études de sage-femme, bâtissent des entreprises solidaires, interprètent les cartes du Tarot, étudient les soins énergétiques, se connectent à l’Univers en méditant, posent leurs mains sur des corps endoloris…


Un ami revient après des années de silence, une amoureuse ou un amoureux t’emplit de bonheur tendre, le marchand de la petite place t’offre une botte de menthe, un livreur « ding-dong » te sourit d’un sourire jusqu’aux étoiles, un automobiliste te cède une place de parking convoitée...


Le Cosmos est au travail.


Cheminer. Lentement. Interroger chaque synchronicité. Tu le fais. Se placer en position d’accueillir les signes que le Cosmos envoie. Le Cosmos, l’Univers, le divin tout cela procèderait d’une même force. C’est l’Invisible autour de nous. Et en nous.


Prendre soin des êtres placés sur notre route. Cet homme, cette femme, cet enfant, cet Amour. Prendre soin des animaux placés sur notre route. Ce merle, ce renard, cette fourmi. Prendre soin du végétal placé sur notre route. Ce pissenlit, cette figue, cet épis de blé.


Le Cosmos est au travail.


Ton père est mort.


Ce matin, tout autour de toi, la lumière t’a enveloppé l’espace de quelques secondes vertigineuses, dans une infinitude de photons que tu ne connaissais pas.


Comme si ton père t’entourait d’un Amour grandiose.


Mais il n’était pas seul, ton père.


Comme si des Êtres de Lumière l’accompagnaient. Ces forces incompréhensibles auxquelles désormais, tu te rends perméable.


L’Amour t’invite à vivre.


L’Amour t’invite à interroger chaque étonnement placé sur ton chemin.


L’Amour très calme aide à construire, sans crainte, un Nouveau Monde.


Le Cosmos est au travail.


Tu n’y comprends rien.


Simplement, tu te rends disponible.


Et tu remercies.












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