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"J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé."

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Les Neurosciences au service du bien-être et de la connaissance de soi



Les recherches en neurosciences appliquées sont aujourd’hui d’un précieux secours pour garder une sérénité bienfaisante face à un monde de plus en plus complexe et incertain qui engendre du stress d’anxiété, d’agressivité, d’inhibition de l’action et entraîne des comportements inadaptés. La maîtrise des mécanismes mentaux permet de prendre des décisions et des postures comportementales justes et appropriées.



Mettre le fruit de ces recherches à la portée de tous fut depuis 1987 la vocation du docteur Jacques Fradin et son équipe au travers de l’association Institute of Neurocognitivism International.


La compréhension des mécanismes mentaux conscients et inconscients donnent des pistes concrètes pour améliorer notre rapport à nous-même et aux autres grâce à des pratiques et des outils concrets pour gérer des situations complexes et stressantes et acquérir des compétences comportementales nouvelles pour gérer notre environnement.


Pratiquement, oubliez le neuromythe qui vous étiquète cerveau droit ou cerveau gauche et découvrez plutôt les fonctions de l’avant (le néocortex préfrontal) et de l’arrière (le limbique) du cerveau. L’arrière, notre mode automatique ou intelligence acquise joue la fonction de ‘’disque dur’’ de nos connaissances, nos compétences, nos émotions, nos valeurs et nos motivations mais emmagasine aussi nos aversions, nos fausses croyances et nos rigidités qui forment des barrières cognitives inconscientes et sont à l’origine de dérapages cognitifs et comportementaux. L’avant du cerveau a une fonction radicalement différente et complémentaire par sa capacité d’Intelligence Adaptative. De nature, il aime explorer l’inconnu, la nouveauté et nous aide à prendre des décisions adaptées face aux situations non maîtrisée grâce à ses facultés de curiosité, de souplesse, de nuance, de prise de recul, d’analyse et d’intuition pour s’adapter à la situation et nous individualiser. Nous utilisons naturellement ces 2 fonctions chaque jour des milliers de fois.


Mais des conflits entre l’avant et l’arrière sont monnaie courante et suscitent chez nous de l’agacement, de la peur ou de l’abattement, en un mot du « Stress ». Ces conflits trouvent leur origine lorsque face à une situation complexe, que seul le néocortex préfrontal est capable de gérer, nous en confions la résolution à notre ‘’disque dur’’ qui dresse une barrière cognitive bien ancrée et le rend démuni devant la complexité.



La très bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui nous pouvons déconstruire ces barrières en commençant par reconnaître et nommer l’émotion de stress que nous vivons ; ensuite en trouvant leur origine qui se niche très souvent dans nos aversions, nos antivaleurs, nos rigidités ou nos croyances qui nous entraînent dans le jugement et rend nos comportements inadaptés pour résoudre avec sérénité la situation ou l’événement.


Exemple : mon fils a un désordre fou dans sa chambre et cela m’agace profondément, j’ai beau lui répéter à voix haute, rien ne change !!!


  1. mon émotion est de l’agacement

  2. l’origine est mon aversion pour le désordre

  3. c’est donc sur mon empreinte neuronale "aversion du désordre" que je dois travailler pour rester serein(e) et pouvoir l’aider à prendre conscience des bénéfices d’un certain ordre.

  4. comment m’y prendre grâce à la plasticité neuronale (c’est la capacité du cerveau à se reprogrammer sans difficulté chaque jour) pour changer mes blocages sur le désordre

  5. en travaillant sur moi d’abord et non sur mon fils !

  6. faire l’exercice suivant : je prends le temps de faire une liste de 15 inconvénients que peut entraîner l’ordre poussé à l’extrême dans toutes ses dimensions (exemple : phobie, peu de créativité, maniaquerie, fixation sur un détail qui cache tout l’ensemble, peu de permissivité, la rigidité, jusqu’à la dictature, etc). Ensuite, je dresse une liste de 15 avantages que peut amener le désordre (exemple : l’évolution de mentalité, la créativité, la remise en question, les changements de politique, des inventions soudaines, etc)

  7. faites en un jeu sur chacune de vos aversions et vous constaterez une capacité d’être bien plus serein(e) pour gérer ces événements..



" Lorsque nous sommes stressés, c’est la situation qui nous gère. Dans la sérénité, c'est nous qui gérons la situation "

Proverbe neuronal.



Le bonheur d’en savoir plus sur soi est une clé majeure dans l’éducation et la formation pour tous et pour l’humanité.




Pierre Moorkens

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