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"J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé."

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Comment l’ego nous empêche de bien gérer nos blessures



Lorsque nous sommes en réaction à une situation au lieu de l’accepter comme une expérience à vivre, cela indique que l’ego a pris le dessus et qu'une des 5 blessures de l’âme est activée.



Être en réaction, c'est « porter un masque », car nous ne sommes plus nous-mêmes, nous sommes dirigés par notre ego. Pour chaque blessure, il y a un masque avec des comportements et des attitudes spécifiques. Le masque est porté non seulement chaque fois que nous avons peur de vivre une blessure avec quelqu'un d'autre, mais aussi lorsque nous avons peur de réaliser que nous faisons nous-mêmes vivre une blessure aux autres. Donc, nous agissons toujours afin d'être aimés ou par peur de perdre l'amour des autres. Nous adoptons un comportement qui ne correspond pas à ce que nous sommes. Nous devenons quelqu'un d'autre. Comme le comportement dicté par le masque nous demande des efforts, nous avons des attentes face aux autres par la suite.


Ce que nous sommes et ce que nous faisons doivent être la source de notre bien-être et non les compliments, la gratitude, la reconnaissance ou le soutien qui nous viennent des autres.


L'ego nous joue des tours


N'oublie pas cependant à quel point ton ego peut te jouer des tours pour ne pas devenir conscient de tes blessures. L'ego est convaincu que, si tu en deviens conscient et que tu les élimines, tu ne seras plus protégé et tu souffriras. Voici la façon dont chaque type de caractère se laisse jouer des tours par son ego.


  • Le fuyant (REJET) se fait croire qu'il s'occupe bien de lui-même et des autres pour ne pas sentir les différents rejets vécus.

  • Le dépendant (ABANDON) aime faire l'indépendant et dire à qui veut bien l'entendre à quel point il se sent bien seul et qu'il n'a besoin de personne.

  • Le masochiste (HUMILIATION) se convainc que tout ce qu'il fait pour les autres lui fait énormément plaisir et qu'il écoute vraiment ses besoins en le faisant. Il est excellent pour dire et penser que tout est bien et pour trouver des excuses aux situations ou aux personnes qui l'ont humilié.

  • Le contrôlant (TRAHISON) est persuadé qu'il ne ment jamais, qu'il garde toujours sa parole et que personne ne lui fait peur.

  • Le rigide (INJUSTICE) aime bien dire à tout un chacun combien il est juste, que sa vie est sans problèmes et il aime croire qu'il a beaucoup d'amis qui l'aiment comme il est.


L'amour et l'acceptation


On guérit nos blessures intérieures comme on se rétablit de nos blessures physiques. As-tu déjà été tellement impatient de voir disparaître un bouton sur ton visage que tu le tripotais constamment? Qu'est-il arrivé? Le bouton a probablement persisté beaucoup plus longtemps, n'est-ce pas? C'est ce qui arrive lorsque nous n'avons pas confiance dans le pouvoir de guérison de notre propre corps. Pour qu'un problème (quel qu'il soit) disparaisse, il faut d'abord l'accepter, lui donner de l'amour inconditionnel plutôt que vouloir le faire disparaître. Tes blessures profondes ont aussi besoin d'être reconnues, aimées et acceptées.


Je te rappelle qu'aimer inconditionnellement, c'est accepter, même si tu n'es pas d'accord et même si tu ne comprends pas le pourquoi de certaines situations.


Aimer une blessure ou aimer tes boutons sur ton visage, c'est donc reconnaître et accepter que tu les crées pour une raison spécifique et surtout dans le but de t'aider. Au lieu de vouloir faire disparaître tes boutons, tu dois les utiliser pour devenir conscient d'un aspect de toi que tu ne veux pas voir. En effet, ces boutons veulent attirer ton attention pour te faire réaliser, entre autres, que pour le moment tu as peut-être peur de perdre la face dans une situation quelconque et que cette peur t'empêche d'être toi-même. En adoptant cette nouvelle attitude, tu ne verras plus tes boutons de la même façon, n'est-ce pas? Cela pourrait même t'amener à les remercier. Si tu choisis de vivre cette expérience en adoptant ce genre d'attitude mentale, il est certain que tes boutons disparaîtront beaucoup plus rapidement, car ils auront été reconnus et aimés pour leur utilité.


Réalise que ce que tu crains des autres ou ce que tu leur reproches, tu leur fais aussi, ainsi qu'à toi-même.


Voici quelques exemples pour démontrer à quel point on peut parfois se faire mal à soi-même.


  • Celui qui souffre de rejet alimente sa blessure chaque fois qu'il se traite de nul, de bon à rien, de ne faire aucune différence dans la vie des autres et chaque fois qu'il fuit une situation.

  • Celui qui vit de l'abandon nourrit sa blessure chaque fois qu'il abandonne un projet qui lui tenait à cœur, qu'il se laisse tomber, qu'il ne s'occupe pas assez de lui-même et qu'il ne se donne pas l'attention dont il a besoin. Il fait peur aux autres en s'accrochant trop à eux et s'arrange ainsi pour les perdre et se retrouver à nouveau seul. Il fait beaucoup souffrir son corps, se créant des maladies pour attirer l'attention.

  • Celui qui souffre d'humiliation alimente sa blessure chaque fois qu'il se rabaisse, qu'il se compare aux autres en se diminuant et qu'il s'accuse d'être gros, pas bon, sans volonté, profiteur, etc. Il s'humilie en portant des vêtements qui le désavantagent et en les salissant. Il fait souffrir son corps en lui donnant trop de nourriture à digérer et à assimiler. Il se fait souffrir en prenant sur lui les responsabilités des autres, ce qui le prive de sa liberté et de temps pour lui-même.

  • Celui qui vit de la trahison entretient sa blessure en se mentant, en se faisant croire des choses fausses et en ne tenant pas ses engagements avec lui-même. Il se punit en faisant tout lui-même parce qu'il ne fait pas confiance aux autres et qu'il ne délègue pas. Ou lorsqu'il le fait, il est tellement occupé à vérifier ce que les autres font qu'il se prive de bon temps pour lui-même.

  • Celui qui souffre d'injustice favorise sa blessure en étant beaucoup trop exigeant avec lui-même. Il ne respecte pas ses limites et se fait vivre beaucoup de stress. Il est injuste envers lui-même, car il se critique et a de la difficulté à voir ses qualités et ce qu'il fait de bien. Il souffre quand il ne voit seulement que ce qui n'est pas fait ou l'erreur qui a été commise. Il se fait souffrir en ayant de la difficulté à se faire plaisir.


En conclusion, il est très important d’être plus alerte, pour devenir conscient à quel moment c’est ton ego qui dirige ta vie, plutôt que ton cœur.










 

Fondatrice de l’école Écoute Ton Corps et auteure de 25 livres dont le nouveau La guérison des 5 blessures.


École Écoute Ton Corps



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